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La peur de l’échec dans ton quotidien d’entrepreneur

Mindset
29 Août, 2022

Je suis joie de t’embarquer dans ma bibliothèque. J’espère que ce concept te plaira. 📚

Dans l’article du jour, je vais te parler de Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre d’Elizabeth Gilbert. J’ai adoré son livre Mange, prie, aime (qui a d’ailleurs été adapté en film et est dispo sur Netlfix).

Dans Comme par magie, elle nous partage son point de vue sur la créativité et comment mener une existence créative.

J’ai envie de te parler de ce livre car je pense que la créativité est quelque chose d’important quand on est entrepreneur. On crée des choses, on crée une entreprise donc on est des créatifs. Je suis même d’avis que de toute façon nous sommes TOUS créatifs à notre manière (entrepreneur ou pas). La seule différence est si on exploite cette créativité ou non.

Disclamer : les points que je vais évoquer sont tirés du livre et des interprétations que j’en fais. Je te conseille de lire le livre pour en tirer tes propres enseignements.

Les points à retenir du livre Comme par magie 

Elizabeth Gilbert nous expose les 6 forces qui permettent de libérer notre propre créativité :

👉 Le courage

👉 L’enchantement

👉 La permission

👉 La persistance

👉 La confiance

👉 La divinité

Je ne vais pas forcément détailler ces 6 forces ici mais je vais plutôt m’attarder sur les notions qui m’ont le plus marquées et qui sont les plus utiles à nous entrepreneurs (ou futurs entrepreneurs).

1) Ne pas se laisser mener par la peur 

L’autrice nous dit (et j’adore cette citation, ouvre bien grands tes yeux) :

“La peur est un cimetière où nos rêves vont mourir et se dessécher sous un soleil de plomb.” 🪦

Cette phrase est tellement vraie et m’a fait l’effet d’un switch dans le cerveau (oui carrément).

Combien de fois est-ce que tu n’as pas osé te lancer par peur ? Que ce soit dans l’entrepreneuriat (peut-être même que tu n’es pas encore lancé.e dans l’entrepreneuriat à cause de la peur) ou bien dans des projets qui te font pourtant vibrer ?

👀 À faire là maintenant tout de suite : regarde dans ton cimetière de rêves tout ce qui s’y trouve. C’est triste tu trouves pas ?

Alors il faudrait, au lieu de se laisser guider par la peur, avoir du courage. C’est en tout cas ce que dit Jack Gilbert (un poète qui a été en quelque sorte un héros pour l’autrice). Ce dernier avait dit à une de ces étudiantes : “Avez vous le courage de donner le jour aux trésors qui sont cachés en vous ?

L’existence créative serait donc la quête pour découvrir les pépites qui sont enfouies en nous. 🗺

Pour partir dans cette quête, il faudrait laisser place à la curiosité.

Attention tout de même à ne pas bannir la peur totalement de sa vie. La peur est nécessaire dans notre existence pour nous protéger du danger, mais elle n’a pas sa place dans notre créativité. 🙅🏻‍♀️ Le problème avec la peur, c’est qu’elle déteste les incertitudes. Dans le domaine de la créativité, les résultats sont forcément incertains. C’est donc évident que la peur n’apprécie PAS DU TOUT la créativité et tentera alors de te mettre des bâtons dans les roues. 🛞

Parce que madame la peur préfère rester dans ce qui est confortable pour elle et dans ce que tu connais déjà. Elle ne veut SUROUT PAS que tu prennes de risque. Après tout, on ne sait pas ce qui pourrait se cacher derrière l’inconnu ! 😨

Il faut donc avoir bien conscience de ça pour éviter que notre peur prenne le contrôle quand il s’agit de nos rêves, de nos projets ou toute autre idée qui pourrait apparaitre dans notre esprit.

2) Et si l’idée était une créature magique ?

L’autrice est convaincue que l’idée est un processus créatif magique (oui, de la magie au sens propre du terme). Notre planète serait habitée par tout un tas d’êtres vivants, mais également par les idées qui seraient des formes de vies composées d’énergie qui seraient capables d’interagir avec nous. 🪄

J’ai adoré le fait qu’elle personnifie l’idée.

Concrètement ça veut dire quoi ?

Qu’une idée se balade et cherche son humain. 👭  Elle se demande avec quel humain elle pourrait le mieux collaborer. Quand elle en trouve un, elle fait en sorte de lui apparaître. ✨

Tu sais ces éclairs de génie que tu as certainement déjà eu. D’un coup, sans raison apparente (généralement tu es dans ta douche et tu penses à autre chose) une idée géniale t’apparaît. C’est ça !

Si on laisse cette idée de côté trop longtemps, qu’on la délaisse, elle peut partir chercher un autre humain. Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec des personnes qui ont eu exactement eu la même idée que nous (idée que nous avons trop tardé à mettre en place). L’idée peut aussi décider de rester à tes cotés (si elle est sympa).

L’autrice nous dit également qu’en grec ancien, le mot signifiant le plus haut degré de bonheur humain est “eudaimonia” qui signifie “doté d’un bon démon”. C’est-à-dire “sur qui veille avec attention un esprit divin créatif extérieur”.

C’est ce qu’on appelle « être dans le flow” ou “dans sa zone de génie”. Je pense qu’on a tous déjà connu cet état au moins une fois (ou du moins entendu parler de lui). Quand on est dans cet état, on ne voit plus le temps passer. Quelque chose nous traverse et on se retrouve dans une concentration intense hors du temps. ⏳

Elizabeth Gilbert nous dit que “pour les Romains un individu exceptionnellement doué n’était pas un génie mais il AVAIT un génie”. La différence est subtile.

Attention tout de même, il ne faut pas attendre la visite de ce génie pour commencer à créer. Au contraire, il attend de voir si tu es disposé.e à l’accueillir et si tu es impliqué.e dans ce que tu fais déjà. 👀

L’autrice nous dit : 

“ Il m’arrive de me dire que mon génie est assis dans un coin et m’observe à mon bureau jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Il passe beaucoup de temps à m’attendre moi, il attend de voir si je suis sérieusement impliquée dans mon travail. Une fois que mon génie est convaincu que je ne suis pas là à bâiller aux corneilles, il se peut qu’il apparaisse et m’offre son assistance”.

Donc qu’est-ce qu’on fait ? On n’attend pas que le génie nous tombe dessus mais on commence à se mettre au travail ! 👩🏻‍💻 Petit à petit, peut-être que le génie de la créativité finira par apparaître.

L’autrice souligne également de ne pas attendre d’avoir un créneau de 3h dans une matinée pour faite un date avec sa créativité. Il ne faut pas voir la relation qu’on a avec elle comme un vieux couple malheureux mais plutôt comme une relation d’amants passionnés. 😍 Même si on a que 15 minutes à lui consacrer, on prend ces 15 minutes.

Elle précise aussi qu’elle cherche à séduire la “grande magie” en prenant soin d’elle et de son environnement. Alors on sort le make-up et on met des bougies ! (non, je rigole, on est pas obligé).

3) Cultiver son culot créatif et arrêter de demander la permission d’être là

Dans son livre Elizabeth Gilbert parle d’une femme qu’elle a rencontrée et qui se faisait tatouer tout le temps sur des coups de tête. Un jour elle lui demande comment “elle pouvait se laisser marquer le corps pour toujours avec une telle désinvolture”. 😱

Cette dame lui répondit (et j’adore sa réponse, vraiment j’espère que tu prends des notes 📝) :

“Oh mais vous ne comprenez pas. Ce n’est pas pour toujours c’est temporaire. Mes tatouages sont permanents, c’est juste mon corps qui est temporaire. Comme le vôtre. Puisque nous sommes sur terre que pour une courte durée j’ai décidé il y a longtemps que je m’amuserais à me décorer le plus possible pendant que j’en ai encore le temps.“

Mais oui elle a raison cette dame !!!

Alors pourquoi t’empêcher de vivre et d’aller à fond dans tes projets puisque de toute manière tout est TEMPORAIRE ?! Ton existence est temporaire ! As-tu vraiment le temps de tergiverser pendant des années ? Non! Alors consacre ta vie à mener une existence qui te fait vibrer ! Va au bout de tes rêves et de tes projets !

Pour ça qu’est-ce que tu dois faire ma chère amie (ou mon cher ami, je n’exclue personne), tu dois cultiver ton culot créatif.

Qu’est-ce que le culot créatif ?

Selon l’autrice, c’est le fait d’être convaincu que tu as la permission d’être là et que, en étant tout simplement là, tu as la permission d’avoir une vision et une expression personnelle.

BAM ! 💥

Parce que si tu as l’impression que tu n’as pas le droit d’être là, tu vas t’empêcher de partir à l’aventure et à la rencontre de l’inattendu. 🙅🏻‍♀️  Et c’est tout ce qu’on veut éviter ! Tente de voir ce que ton idée (même si tu penses qu’elle est nulle et pas originale) peut te réserver ! On ne peut pas savoir à l’avance si l’idée sera bonne ou pas, et tu pourrais avoir de très bonnes surprises en OSANT.

Elizabeth Gilbert nous propose un exercice à faire chaque jour qui est de se définir soi-même et de le dire à haute voix. Cette déclaration d’intention est une annonce à toi-même (pour bien te le mettre dans la tête) mais également à l’univers.

Exemples :

  • “Je suis entrepreneure”
  • “Je suis …(ce que tu veux)”

Donc on arrête de s’excuser d’exister et on assume qui on est à haute voix.

Revenons deux minutes sur les idées qui ont déjà été faites. C’est NORMAL. Personne n’a d’idées révolutionnaires (non non, je t’assure ou alors c’est mega rare) Tout a déjà été fait. Mais comme le dit l’autrice, ces idées “n’ont pas encore été faites par vous”. Et ça, ça change tout ! Parce que c’est ta personnalité et ton authenticité que tu vas infuser à l’intérieur de cette idée

4) On s’en tape du jugement des autres et de toute façon personne ne pense à toi

Le jugement que les autres portent sur toi les concerne eux. Ça ne te concerne pas toi. Si quelqu’un vient te critiquer, ne le prends pas pour toi. Cette personne émet ces critiques par rapport à sa vie, aux expériences qu’elle a eues et pas vraiment par rapport à toi. 😶‍🌫️

De plus, on est tous obsédé par nos difficultés personnelles. Donc si une personne te critique, dans les 5 minutes qui suivent elle n’y pensera déjà plus et se sera déjà reconcentrée sur elle-même.

L’autrice nous partage une conversation qu’elle a eue avec une dame de 70 ans et cette dernière lui dit :

“Nous passons toute notre vie entre 20 et 40 ans à nous efforcer d’être parfait, parce que nous nous soucions énormément de ce que les gens pensent de nous. Puis nous atteignons la cinquantaine et nous commençons enfin à être libre, parce que nous décidons que nous n’avons rien à faire de l’opinion d’autrui. Mais vous ne serez complètement libre qu’une fois que vous aurez atteint au moins la soixantaine, vous comprendrez enfin cette vérité libératrice : de toute façon personne n’a jamais pensé à vous.” (…).

Mets toi bien ça dans la tête : personne ne pense à toi. On est tous obsédés par nos petits problèmes, pas ceux des autres. 😬

Elizabeth Gilbert nous dit également qu’il se peut que tu attires l’attention de quelqu’un de façon brève, mais cette attention retournera rapidement là où elle a toujours été dirigée c’est à dire sur lui-même.

Certes, c’est un peu pessimiste de se dire que personne ne pense à nous. Mais finalement, tant mieux, non ? 

Alors kiffe ta vie, fais ce que tu as envie.

Objectivement, focaliser sa vie et passer à côté de sa vie pour des gens qui ne pensent pas à nous (ou qui vont émettre rapidement un jugement et retourner à leurs problèmes) c’est sacrément dommage.

5) La perfection n’existe pas alors va au bout de ce projet

Qui n’a jamais été bloqués par son perfectionnisme ? 🤔

Et oui, nous sommes souvent bloqués par l’idée d’une “perfection” que l’on voudrait atteindre. On veut être parfait pour que personne ne puisse trouver quelque chose à dire sur ce qu’on fait. Mais non l’ami.e, tout le monde trouvera toujours quelque chose à redire puisque la perfection est subjective. Ce qui sera parfait pour toi ne le sera pas forcément pour quelqu’un d’autre (et inversement). 🥲

La perfection est un mythe, elle est impossible à atteindre. En revanche, elle nous empêche d’aller au bout de nos projets mais aussi parfois même à les commencer tout simplement.

Il faut accepter que les choses vont être imparfaites et foncer. 🚀

L’autrice met en avant un fait très intéressant: très peu de gens vont au bout des choses. Personnellement, le nombre de choses que j’ai commencées et que je n’ai pas terminées est affolant.

On part tous avec des projets ambitieux, on est à fond derrière notre idée géniale et puis on s’imagine déjà avec tout le succès qu’on mérite (parce que oui on le mérite) ! Mais le problème, c’est qu’on s’arrête souvent à la première difficulté (ou pire, on ne commence même pas). Sérieusement ?! 

“Je n’arriverais jamais à faire quelque chose d’aussi parfait que ce que j’imagine, donc je ne le commence pas au moins c’est réglé”.

Tu te reconnais ? Moi aussi. 😌

Et si on faisait le pacte d’avoir l’audace de terminer ce qu’on commence, d’aller au bout de ce projet ou de cette idée ? (oui, je te tends la main pour faire un pacte, même si ça ne se voit pas). 🤝 

Parce que même si le résultat n’est pas aussi “parfait” qu’espéré, on avancera beaucoup plus que les personnes qui ne commencent pas sous prétexte de perfectionnisme. Tu avanceras, tu seras créatif et tu mettras en place des choses.

6) Sois curieux

L’autrice nous dit qu’il est préférable d’être curieux plutôt que passionné.

Pourquoi ? 🤔

Parce que la passion est intense certes, mais c’est court. Ça ne reste pas sur la durée. La curiosité quant à elle est ce qui te permet de tenir sur la durée et de continuer à travailler. Elle peut t’emmener dans des endroits fascinants et inattendus. 

Il va falloir suivre les indices qui viennent petit à petit sur ta route. Il faut voir ça comme un jeu de piste. Chaque jour, demande toi “est-ce qu’il y a quelque chose qui m’intéresse ?” 🕵️‍♀️

Elizabeth Gilbert nous explique d’ailleurs comment, à partir d’un minuscule intérêt pour le jardinage, elle en est venue à écrit un roman ayant pour thème central la botanique. Si elle ne s’était pas posé cette fameuse question, peut être que ce roman ne serait jamais né.

Si tu es dans une période où tu trouves que tu manques cruellement de créativité ou si tu penses tout simplement que tu n’es pas créatif.ve, pose toi cette question et aie le courage de suivre les indices, d’étendre les champs des possibles. Peut-être que tu arriveras à des endroits que tu ne peux imaginer à l’heure actuelle.

7) Ton égo n’aime pas l’échec, ne lui laisse pas les clés

On lit souvent que l’égo c’est mal. Je pense, tout comme l’autrice, que l’égo est nécessaire. Elle dit qu’il nous “fournit les grandes lignes de notre identité, nous aide à revendiquer notre individualité, à définir nos désirs, à comprendre vos préférences et défendre nos frontières”.

Par contre, là où il faut être attentif, c’est de ne pas le laisser diriger la boutique (ton cerveau). 🗝🧠

Ton ego en veut toujours plus. Il n’est jamais content ni satisfait. Contrairement à ton âme qui elle veut être émerveillée.

Qu’est-ce que tu dois faire alors ? Reste dans l’émerveillement et fais fermer le clapet à l’égo quand tu n’obtiens pas le résultat que tu souhaites. Facile non ? Bon, je sais ce n’est pas si simple. Mais le savoir est déjà une première étape. Quand on échoue, si on se sent si mal, c’est parce que l’égo qui n’est pas content.

On échoue tous un jour. Dis-toi que si tu échoues c’est qu’au moins tu as tenté, tu es allé.e au bout des choses. C’est déjà un pas énorme contrairement à ceux qui ne font rien ou qui ne vont pas au bout de leurs projets.

Comment faire taire ton égo ?

L’autrice nous dit que :

“Tout mouvement vainc l’inertie, car l’inspiration sera toujours attirée par le mouvement (…) soyez assuré que si vous faites suffisamment de bruit, l’inspiration finira par revenir à vos côtés”.

La réponse est donc simple : il faut donc rester en mouvement et ne pas rester sans rien faire (tu sais l’envie de se renfermer sur toi-même après un échec et de tout laisser tomber, c’est NON). Au contraire, il faut toujours créer, peu importe quoi (même quelque chose qui n’a rien avoir avec ce que tu as fait jusqu’à maintenant), pour rester connecté.e à la créativité et la faire petit à petit revenir. Même après un échec. Même quand l’inspiration ne vient pas. Fais autre chose, mais fais quelque chose.

Pour conclure sur le livre Comme par magie

Vis à fond ta créativité, explore, reste les yeux ouverts sur le monde, émerveille toi et ne te laisse pas envahir par ce que vont penser les autres.

Tu as le droit de t’exprimer, d’être là et tu es légitime à aller au bout de tes projets.

De quoi as-tu besoin de plus que ça ? Tu as déjà tout en toi et pour vivre une vie créative, expérimenter la créativité chaque jour dans ta vie. N’oublie pas, tout est temporaire (et même toi).

Si cet article (ou cet épisode de podcast) t’a plu, n’hésite pas à aller lire le livre. Je n’ai pas pu tout aborder ici (forcément), je suis sûre qu’il te plaira.

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